Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de Innovation, Cheikh Oumar Hanne, ētait, hier, à Ziguinchor, pour faire l’état des lieux sur le déroulement des chantiers et discuter des modalités de reprise. Aux termes des échanges qu’il a eu avec l’ensemble des acteurs, il a avancé l’idée d’une probable reprise des cours en octobre prochain.
Les problèmes de finition des chantiers et les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont eu des impacts négatifs sur le bon déroulement des enseignements à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. En déplacement, hier, sur le terrain, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, a discuté de ces sujets avec les acteurs concernés.
Plusieurs propositions lui ont été faites pour une reprise durable des enseignements dans cette université. Si l’idée d’une reprise en ligne a été arrêtée, pour la présentielle, certains ont avancé le mois d’octobre comme date de rentrée. Les responsables des Unités de formation et de recherche (Ufr) ont préconisé des enseignements à distance avec tous les moyens nécessaires pour sauver l’année.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a suggéré la réouverture des classes en octobre 2020 et defaire de 2020 une année zéro et sans redoudiement». Dans ses propositions, il souhaite aussi qu’aucun bachelier de 2020 ne soit orienté å l’Université Assane Seck. Ce syndicat propose que cette période de blocage liée à la crise sanitaire soit aussi mise à profit pour poursuivre la réflexion, en vue de régler tous les problèmes de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Appréciant les propositions, le ministre a estimé que toutes les suggestions faites devront être validées par les instances académiques. «Maintenant, a-t-il souligné, nous considérons que si on reporte la rentrée en octobre, nous demanderons aussi à ce qu’au 31 juillet 2021, tout soit bouclé pour qu’on ne puisse pas avoir une année qui déborde, Contrairement aux autres universités publiques du pays, à l’Université Assane Seck, sur les quatre Ufr existantes, trois n’ont pu faire que deux semaines de cours. Seule l’Ufr Santé a pu réaliser un taux d’apprentissage estimé entre 41 et 61 %.
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