Cérémonie d’ouverture de la réunion des experts sur l’éducation des Filles et des Femmes en Afrique organisée par AU/CIEFFA

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé, ce matin, la cérémonie d’ouverture de la réunion des experts sur l’éducation des Filles et des Femmes en Afrique  qui se tient du 21 au 23 juin 2022 à l’hôtel RADISSON BLU DE Dakar

Cette réunion d’experts sur l’éducation des filles et des femmes est organisée par l’Union africaine (UA), en collaboration avec le gouvernement du Sénégal. Elle vise à :

  • Évaluer les pertes d’apprentissage et leurs impacts, sur l’éducation des filles notamment, dans les États membres de l’UA ;
  • Partager les expériences des enseignants sur leur bien-être et la conception de cours à distance pendant les périodes de fermeture des écoles ;
  • Partager les expériences des États membres en matière de mise en œuvre de programmes et stratégies de rattrapage scolaire ;
  • Présenter les initiatives de l’UA/CIEFFA en faveur de la reprise de l’apprentissage des filles et des jeunes femmes ;
  • Identifier des stratégies de formation des enseignants et d’élaboration de programmes tirant parti des outils technologiques existants.

La rencontre réunit des représentants de 34 pays africains, d’organisations multilatérales, d’ONG, de donateurs et du secteur privé.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne qui a présidé la rencontre, affirme que la scolarisation des filles doit occuper une place de choix dans les priorités des politiques éducatives. «Nous mesurons l’importance de cette rencontre de trois jours dont l’objectif principal est d’évaluer les pertes d’apprentissage pour s’engager dans la récupération de l’apprentissage pour les filles africaines vulnérables. La scolarisation des filles est maintenant une préoccupation nationale, continentale, voire mondiale, face à tous les obstacles et défis à laquelle elle est confrontée. elle doit occuper une place de choix dans les priorités des politiques éducatives», souligne M. Anne. Selon lui, l’éducation doit permettre de former des ressources humaines capables de faire face aux défis économiques, sociaux auxquels sont confrontés les pays africains. «La principale préoccupation est de développer une meilleure perception du problème et de réfléchir aux actions et stratégies requises pour assurer l’impact, la durabilité et le renforcement continu de l’éducation des filles et des jeunes en situation de vulnérabilité.  C’est pourquoi, mon département a mis sur pied vingt-trois centres de recherches et d’essais (Cre) qui jouent, à travers le pays, un rôle d’interface entre les populations et les chercheurs», estime le ministre Cheikh Oumar Anne. Qui souligne que les chercheurs vont contribuer à vulgariser et à assurer l’application des résultats de la recherche et le transfert de technologies innovantes vers des populations cibles.

 

 

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