RAPPORT DE PRESENTATION
La refonte des textes pédagogiques et administratifs du Centre d’Etudes des Sciences et techniques de l’Information (C.E.S.T.I.) procède de recommandations issues de la Concertation Nationale sur l’Enseignement Supérieur et appuyées par le Conseil interministériel du 9 décembre 1993.
Les conclusions dudit Conseil ont particulièrement mis l’accent sur l’opportunité d’une innovation de taille dans les programmes universitaires, ce en vue d’une impulsion à l’idée d’université de développement.
A cet égard, le C.E.S.T.I., fonctionnant jusqu’ici sur la base de l’essentiel de ses programmes traditionnels hérités des écoles canadiennes et françaises des années 60, se voit interpellé par une exigence d’innovation propre à le rendre plus actuel et plus performant. C’est dans ce sens que le cursus traditionnel a été allongé et enrichi de nouveaux contenus pédagogiques mettant l’accent autant sur la presse que sur la communication.
Le projet de réforme, hormis les multiples motivations qui l’inspirent – depuis le besoin de formation jusqu’au souci d’accéder à un niveau doctoral, chez les étudiants et chez les journalistes, répond aux exigences d’une brûlante actualité : l’idée de promouvoir un « journalisme de la complexité ». Il s’agit là de répondre aux impératifs d’adaptation d’une discipline de plus en plus désarmée devant la complexité des faits et événements des différents mondes de la politique, de l’économie, de l’environnement, de la santé, etc… En cela, la refonte des textes pédagogiques du C.E.S.T.I. s’inscrit dans l’optique de la réforme qui est l’interdisciplinarité et la progressivité.
C’est sous ce rapport que l’idée de spécialisation prend ici tous son sens.
La première année constitue une étape de mise à niveau et d’acquisition de notions de base en journalisme.
La deuxième année : elle débouche sur un Certificat d’Etudes en journalisme et marque le début de la spécialisation avec :
1°) – des modules obligatoires :
– Presse,
– Politique et Développement,
– Information, Education et Communication (IEC) ;
2°) – les modules optionnels :
– Genres et Démocratisation,
– Economie et Commerce,
– Communication Scientifique et Préventive ;
3°) – les matières complémentaires :
4°) – l’enseignement professionnel :
La troisième année prépare au Diplôme Spécialisé de Communication. Elle privilégie également l’enseignement général et l’enseignement professionnel.
La quatrième année prépare à la Maîtrise en Communication en approfondissant les filières de spécialisation par la recherche.
Le doctorat constitue l’étape finale (DESS) et thèse. Toutefois, il n’est pas automatique dans la poursuite des études de l’étudiant. Il requiert des moyens et des formes de sélection spécifiques, selon l’esprit d’excellence qui caractérise ce cycle.
Telle est, Monsieur le Président de la République, l’économie du présent décret.
Le Président de la République,
Vu la Constitution, notamment en ses articles 43 et 76 ;
Vu les Accords de coopération en matière d’enseignement supérieur entre laRépublique du Sénégal et la République française, signés à Paris le 15 mai 1964, à Dakar le 16 février 1970 et à Paris le 29 mars 1974 ;
Vu la loi n° 67-45 du 13 juillet 1967 relative à l’Université de Dakar, modifiée ;
Vu la loi n° 81-59 du 09 novembre 1981 portant statut du personnel enseignant des universités, modifiée ;
Vu la loi n° 91-22 du 16 février 1991 portant orientation de l’Education nationale ;
Vu le décret n° 70-1135 du 13 octobre 1970 portant statut de l’Université de Dakar, modifié ;
Vu le décret n° 70-1181 du 19 octobre 1970 fixant les conditions de représentations des étudiants dans les divers conseils et assemblées de l’Université de Dakar, modifié par le décret n° 82-368 du 17 juin 1982 abrogeant et remplaçant les articles 2, 10 et 11 ;
Vu le décret n° 70-1185 du 19 octobre 1970 relatif au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information ;
Vu le décret n° 78-694 du 13 juillet 1978 fixant le programme des enseignements et les modalités de contrôle des aptitudes et des connaissances dans les trois années d’études du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information C.E.S.T.I., modifié ;
Vu le décret n° 82-370 du 17 juin 1982 abrogeant et remplaçant le décret n° 71-1202 du 9 novembre 1971 relatif aux modalités d’exercice du pouvoir disciplinaire à l’égard des étudiants ;
Vu le décret n° 82-503 du 19 juillet 1982 portant organisation et fonctionnement du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information C.E.S.T.I., modifié ;
Vu le décret n° 89-909 du 5 août 1989 portant statut du personnel de la Recherche de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;
Vu le décret n° 2009-451 du 30 avril 2009 portant nomination du Premier Ministre ;
Vu le décret n° 2009-1405 du 22 décembre 2009, portant répartition des Services de l’Etat et du Contrôle des Etablissements publics, des Sociétés nationales et des Sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères, modifié par le décret n° 2010-421 du 31 mars 2010 ;
Vu le décret n° 2009-1432 du 24 décembre 2009, mettant fin aux fonctions d’un ministre, nommant un nouveau ministre et fixant la composition du Gouvernement ;
Vu l’arrêté rectoral n° 1017 du 14 novembre 1990 sur la fonction de service à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;
Vu l’avis de l’Assemblée de l’Université de Dakar en ses séances du 21 novembre 1997 et du 19 février 2000 ;
Sur le rapport du Ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Centres universitaires régionaux (CUR) et de la Recherche scientifique ;
Décrète :
Titre premier. – Dispositions Générales
Article premier. – Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) est un institut de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a pour mission essentielle la formation et le perfectionnement des journalistes ainsi que la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine des sciences et techniques de l’information et de la communication. Il assure cette mission en liaison avec :
1°) les autres établissements de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;
2°) les autorités en charge de la Communication au Sénégal et dans les Etats africains envoyant des étudiants au Centre, plus particulièrement, avec
les ministres chargés de l’Information et de la Communication ;
3°) les organismes spécialisés dans l’information du public, les organes de presse et les associations professionnelles de la communication.
Titre II. – L’organisation administrative.
Art. 2. – Les organes du C.E.S.T.I. sont :
– le Conseil d’Etablissement ;
le Comité pédagogique,
la Direction ;
les Départements.
Chapitre premier. – Le Conseil d’Etablissement.
Art. 3. – Le C.E.S.T.I. est administré par un Conseil d’Etablissement qui comprend :
– le Recteur, Président ;
– un Représentant du Président de la République ;
– un Représentant du Premier Ministre ;
– un Représentant du Ministre chargé de l’Enseignement supérieur ;
– un Représentant du Ministre chargé de la Communication ;
– un Représentant du Ministre chargé de l’emploi ;
– un Représentant de chacun des Etats envoyant des étudiant au Centre ;
– le Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines ;
– le Doyen de la Faculté des Sciences juridiques et politiques ;
– le Doyen de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion ;
– le Doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie ;
– le Directeur du Centre ;
– le Directeur des Etudes du Centre ;
– trois représentants des enseignants élus pour un an par le corps professoral ;
– le Directeur de la Communication ;
– le Chef du Bureau de Presse de la Présidence de la République ;
– le Directeur général de l’Agence de Presse sénégalaise ;
– le Directeur général de la R.T.S. ;
– le Directeur général du quotidien « le Soleil » ;
– le Secrétaire permanent du Comité de l’Audiovisuel ;
– quatre membres nommés pour un an par le Recteur, sur présentation du Ministre chargé de la Communication et choisis parmi les représentants des professions de la presse, dont deux représentants les entreprises de Presse et deux autres les journalistes ;
– les Chefs de départements ou leurs représentants élus ;
– le représentant des anciens élèves du Centre ;
– deux représentants des élèves du Centre élus pour un an dans les conditions fixées par le décret n° 70-1181 du 19 octobre 1970 modifié par le décret n° 82-368 du 17 juin 1982 ;
– un représentant du personnel administratif et de service élu pour un an ;
– un représentant du personnel technique élu pour an ;
– le Chef des services administratifs.
Le Conseil peut faire appel à titre consultatif à des personnes qu’il souhaite entendre ou consulter en raison de leur compétence.
Le Chef des services administratifs du Centre assure le Secrétariat du Conseil et rédige les procès-verbaux de ses délibérations.
Art. 4. – Le Conseil d’Etablissement se réunit sur la convocation de son président au moins une fois par an. Il est en outre convoqué toutes les fois que la nécessité l’exige et, en tout cas, à la demande écrite d’un tiers au moins des membres, adressée au Président. La demande doit énoncer l’objet de la réunion.
Art. 5. – Le Conseil d’Etablissement ne peut délibérer valablement que lorsque la moitié au moins de ses membres assiste à la séance.
Toutefois, les délibérations prises à la suite de deux convocations portant le même ordre du jour, à huit jours d’intervalle, sont valables si un tiers des membres est présent.
Les décisions sont prises à la majorité simple des votants. En cas de partage de voix, celle du président est prépondérante.
Art. 6. – Le Conseil d’Etablissement formule des propositions sur toutes les questions relatives au fonctionnement du Centre notamment ses activités pédagogiques et administratives.
Il contrôle la gestion du directeur, élabore le règlement intérieur du Centre publié par arrêté rectoral et désigne, pour un an, le représentant des enseignants à l’Assemblée de l’Université.
Le Conseil propose à l’Assemblée de l’Université la nomination du Directeur et donne son avis sur :
– l’acceptation des dons, legs et subventions en faveur du Centre ;
– l’emploi des revenus et du produit des dons, legs et subventions ;
– toutes les questions qui lui sont soumises soit par le Ministre chargé de l’Enseignement supérieur soit par le Recteur.
Le Conseil examine le projet de budget et les comptes administratifs du Centre.
Art. 7. – Le Centre est doté d’un budget spécial incorporé dans le budget de l’Université et voté par l’Assemblée de l’Université après avis du Conseil d’Etablissement.
Ce budget est alimenté par :
– le produit des droits versés par les étudiants ;
– le montant des subventions, dons et legs accordés au Centre ;
– les contributions versées par les Etats qui font appel au Centre ;
– les fonds provenant de l’aide des gouvernements et organismes internationaux ;
– le produit des publications et de façon générale des ressources provenant des activités diverses du Centre dans le cadre de ses missions.
Le Recteur en est l’ordonnateur.
Chapitre II. – Le Comité pédagogique.
Art. 8. – Le Comité pédagogique est présidé par le Directeur. Il comprend :
– le Directeur des Etudes ;
– tous les enseignants exerçant à temps plein au CESTI ;
– le bibliothécaire du Centre ;
– les deux représentants élus des élèves siégeant au Conseil d’Etablissement ;
– Le Comité pédagogique peut convoquer pour des questions précises relevant de leurs compétences respectives, les chefs de service, les professeurs vacataires, les représentants des étudiants, les délégués syndicaux ainsi que tout autre agent du CESTI.
Il peut en outre inviter à ses réunions toute personne qu’il souhaite entendre ou consulter en raison de sa compétence.
Le Directeur des Etudes tient le procès-verbal des délibérations du comité pédagogique.
Art. 9. – Le Comité pédagogique est consulté sur toutes les questions pédagogiques et scientifiques du CESTI sur le double plan de l’enseignement et de la recherche.
Il donne son avis sur les vacances et l’attribution des postes d’enseignement. Il siège dans ce cas en formation restreinte au Directeur et aux seuls enseignants de grade égal ou supérieur au grade postulé.
Art. 10. – Le Comité pédagogique se réunit sur la convocation de son Président, au moins deux fois par an. Il est en outre convoqué toutes les fois que la nécessité l’exige et, en tout cas, lorsque sa réunion est demandée par écrit par un tiers au moins des membres. La demande doit énoncer l’objet de la réunion.
Chapitre III. – La direction.
Art. 11. – Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information est placé sous l’autorité d’un Directeur choisi parmi les professeurs, les maîtres
de conférences ou, à défaut, les maîtres-assistants exerçant au Centre. Il est nommé par décret, sur proposition du Conseil d’Etablissement après avis de l’Assemblée de l’Université pour une durée de trois ans renouvelable une fois.
Le Directeur continue d’assurer son service d’enseignement et de recherche.
Art. 12. – Le Directeur exerce ses fonctions sous le contrôle du Conseil d’Etablissement.
Il est chargé plus particulièrement :
– de préparer et de proposer au Conseil d’Etablissement les programmes généraux d’activités et d’assurer leur réalisation ;
– d’élaborer les projets de budget du Centre ;
– de gérer les fonds mis à la disposition du Centre dont il est administrateur de crédits ;
– d’établir toutes relations utiles avec les personnes physiques ou morales s’intéressant aux missions du Centre.
Art. 13. – Le Directeur exerce le pouvoir hiérarchique sur l’ensemble du personnel du Centre.
Art. 14. – Chaque année, le Directeur présente au Conseil d’Etablissement un rapport sur la situation du CESTI et les améliorations qui peuvent y être introduites.
Art. 15. – Le Directeur est assisté d’un Directeur des Etudes choisi parmi les professeurs maîtres de Conférence ou, à défaut, maîtres-assistants du CESTI et nommé par le Recteur après avis du Directeur pour une durée de 3 ans renouvelable une fois.
Le Directeur des Etudes conserve la totalité de ses charges horaires d’enseignement.
Art. 16. – Le Directeur des Etudes est chargé, sous l’autorité du Directeur, de la gestion pédagogique du Centre.
En cas d’absence ou d’empêchement du Directeur, il assure l’intérim.
Art. 17. – Le Directeur est également assisté par un Chef des services administratifs nommé par le Recteur après avis du Directeur du Centre.
Il assure, sous l’autorité du Directeur, la gestion et l’administration du Centre et la liaison avec les services administratifs du Rectorat et des autres établissements de l’Université.
Art. 18. – Les attributions du Directeur des études et du Chef des services administratifs sont précisées dans le règlement intérieur du Centre.
Chapitre IV. – Les départements.
Art. 19. – La formation est assurée au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information dans quatre départements :
– le département de la Presse écrite ;
– le département de la Radio ;
– le département de la Télévision ;
– le département de la Communication.
Le département constitue la cellule de base du CESTI sur le double plan de l’enseignement et de la recherche.
Art. 20. – Le département est dirigé par un Chef de département nommé par le Directeur sur proposition de l’Assemblée de département, parmi les professeurs, maîtres de conférences ou, à défaut, parmi les maîtres-assistants. Son mandat est de deux ans renouvelable.
Art. 21. – L’Assembl ée de département présidée par le Chef de département, regroupe :
1. – les enseignants et les chercheurs du département ;
2. – le représentant élu chaque année par le personnel administratif ;
3. – le représentant élu chaque année par le personnel technique ;
4. – les représentants des étudiants élus chaque année dans les conditions fixées par le décret n° 70-1181 du 19 octobre 1970 dans la limite du tiers des personnes figurant aux alinéas 1, 2, et 3.
Les enseignants vacataires peuvent siéger à titre consultatif.
Art. 22. – L’Assemblée de département se réunit sur la convocation du chef de département au moins deux fois par an. Elle est en outre convoquée toutes les fois que la nécessité l’exige et, en tout cas, lorsqu’une demande écrite par un tiers au moins des membres est adressée au président. La demande doit énoncer l’objetde la réunion.
Titre III. – L’organisation des Etudes.
Chapitre I. – Le régime des études.
Art. 23. – L’enseignement dispensé par le CESTI est à la fois théorique et pratique. Il porte sur la culture générale, les Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication. Il vise à former des étudiants aptes à l’emploi possédant des connaissances professionnelles approfondies en communication et formés aux méthodes de recherche.
Art. 24. – La durée de la formation normale s’étale sur quatre années reparties en deux cycles :
– un premier cycle de deux (2) ans sanctionné par un Certificat d’Etudes de Journalisme ;
– un second cycle de 2 ans dont :
– la première année est sanctionnée par le Diplôme Spécialisé en Journalisme et Communication (DSJC) ;
– la deuxième année est sanctionnée par la Maîtrise en Journalisme et Communication.
Art. 25. – Un troisième (3ème) cycle peut être organisé. Il est de trois ans au minimum et conduit :
– au Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en communication et journalisme au bout d’une année d’études ;
– puis au diplôme de troisième cycle en communication et journalisme sanctionnant la soutenance d’une thèse rédigée en deux ans au minimum.
L’admission au 3ème cycle n’est pas automatique.
Art. 26. – Les programmes et horaires des enseignants figurent en annexe.
Art. 27. – Les modalités du contrôle des aptitudes et des connaissances sont fixées par décret.
Art. 28. – Le Centre organise aussi des stages de perfectionnement et de recyclage des diverses catégories d’agents de communication. Ces stages sont sanctionnés par une attestation.
Art. 29. – Les résultats obtenus par les élèves sont soumis aux assemblées de départements restreintes aux seuls enseignants, qui proposent au Comité pédagogique l’une des mesures suivantes :
– admission ;
– redoublement ;
– réorientation à l’intérieur du Centre ;
– exclusion de l’Etablissement.
Art. 30. – Le redoublement est exceptionnel. Il est soumis à l’avis du Comité pédagogique.
Art. 31. – Les diplômes du CESTI sont délivrés sous le sceau et au nom de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar par le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université.
Chapitre II. – Conditions d’admission.
Art. 32. – L’admission des élèves en première année se fait :
– sur concours pour les titulaires du baccalauréat ou tout diplôme admis en équivalence, âgés de 24 ans au plus au 1er Octobre de l’année d’admission ;
– sur convocation pour les professionnels de la communication et des autres secteurs ayant acquis au moins quatre années d’expérience dans la profession.
Art. 33. – Les titulaires de la maîtrise sont admis directement en 2ème année après concours. Ils sont tenus de suivre un certain nombre de modules pour une mise à niveau.
Art. 34. – Les candidatures des élèves étrangers sont recevables dans les conditions énumérées aux articles 32 et 33.
Art. 35. – Dans chaque cas, le nombre de places offertes est fixé annuellement par le Recteur.
Titre IV. – Le personnel enseignant
Art. 36. – L’Enseignement est assuré au CESTI par :
– des personnels de l’enseignement supérieur ;
– des personnels vacataires issus du secteur professionnel choisis en raison de leur compétence.
Art. 37. – Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent décret notamment celles contenues dans le décret n° 82-503 du 19 juillet 1982.
Art. 38. – Le présent décret entre en vigueur à compter de l’année universitaire 1997-1998.
Art. 39. – Le Ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités, des Centres universitaires régionaux (CUR) et de la Recherche scientifique est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel avec ses annexes.
Fait à Dakar, le 10 juin 2010.
Abdoulaye WADE.
Par le Président de la République :
Le Premier Ministre,
Souleymane Ndéné NDIAYE.